Portrait

Originaire du Jura, Franc-Montagnard, Georges Queloz, fils de paysan, est issu d’une famille de 7 enfants. Ainé des garçons, il devra très tôt participer aux durs travaux de la ferme.

Il n’est pas vain de penser que sa démarche artistique n’est pas étrangère à cette situation. Sa vision de la vie, son regard sur la nature, sur la lumière seront les sources de son inspiration.
Le dessin occupera ses moments de loisirs dès qu’il sera en mesure de tenir un crayon.
Le Jura a toujours été une pépinière d’artistes peintres. Ce n’est certainement pas un hasard.

Attiré par la ville, il s’établit à Genève en 1982. Son métier d’ensemblier spécialisé dans l’aménagement d’intérieur offre peu de débouchés dans son canton d’origine.

Sa profession lui permet de s’intéresser à l’humain, à la société, mais aussi et surtout à celles et ceux qui la compose, plaçant l’homme en son centre.

Il excelle dans son métier, il développe des talents pour la décoration, la vente, la communication et l’organisation. Il en fera ses atouts.
L’aménagement d’un intérieur doit correspondre au mode de vie de ceux qui l’occupent. Pour cela, il faut découvrir et connaître la personnalité des gens, dit-il. Mes clients doivent vivre chez eux et non chez moi.
Pour lui, réaliser un tableau, c’est l’inverse. C’est le reflet de ses états d’âme, de sa personnalité, de sa créativité. L’acquisition d’une œuvre est un coup de cœur, on l’aime, elle fait partie de notre environnement.

Georges est un touche-à-tout. Toutes ses activités et son engagement sont : aimer les gens, communiquer, faire plaisir, partager des émotions, découvrir, bâtir et donner un sens à la vie. Il possède un sens aigu de l’amitié.

En 50 ans, il a eu maintes fois l’opportunité d’exposer son travail. Jamais il n’a cherché à vivre de son art, la peinture c’est sa passion.

Homme d’action et de communication, c’est un passionné. Un caractère bien trempé, un homme qui sait ce qu’il se veut, intransigeant, têtu, pour qui rien n’est simple. Son épouse en témoigne, mais il reconnaît volontiers qu’il lui doit beaucoup et que rien ne serait pareil sans elle.

Charles Bossard